Détail de l'itinéraire
Description
Ce circuit regroupe les 9 circuits du Chemin communal du IIIè Millénaire. Pour fermer la boucle, il lui reste à aménager un chemin qui traverse les marais de Saint-Rémy et Bessines. Ce dernier est actuellement toujours en cours de finition et de balisage. C’est pour cela que vous trouverez un “trou” sur le parcours !
Niort – Le Chemin communal du IIIème Millénaire
Distance :70,8 km
Votre itinéraire
Étape 1 : Jardins de la Brèche
1er prix au concours national des Victoires du Paysage 2014, dans la catégorie Espace public urbain. La Brèche, après avoir accueilli les foires agricoles de 1750 à 1972, puis un rond-point avec un parking au milieu, est devenue le poumon vert du centre-ville de Niort grâce à ses jardins créés entre 2012 et 2013. Elle prend le nom d'une brèche ouverte dans la muraille urbaine lors d'une crue ; le ruisseau de la Bouillounouse formant une cuvette à sa base et inondant lors de fortes pluies. Avez-vous déniché la statuette représentant le chinois Lao Tseu, père fondateur du taoïsme ? Elle est un clin d'oeil à Jean-François Milou, l'un des deux architectes de l'actuelle Brèche, qui a résidé à Singapour jusqu'en 2015 en tant que maître d'oeuvre de la Galerie Nationale d'Art. Cette cité-état de l'Asie de l'Est est une ville jardin où la communauté chinoise vénère encore le philosophe.
Étape 2 : Ancienne caisse d'épargne de Niort
L'aide et la mutualité est propre au XIXè s. Contre une cotisation, les ouvriers et employés aux revenus modestes bénéficient d'une protection sociale en cas de grandes nécessités. La loi de 1835 oblige les sociétés philanthropiques à déposer leurs réserves dans les Caisses d'Epargne.
Celle de Niort, fondée la même année, mais décidée en 1833 par le maire, est d’abord installée à l’Hôtel de Ville jusqu’en 1850 avec un premier capital municipal de 4000 fr. et un apport supplémentaire de 6000 fr. suite à l’appel à la bienfaisance des personnes notables de la ville.
Puis, elle élit domicile dans un bâtiment construit en 1892 par l’architecte niortais Georges Lasseron ; siège de la Socram Banque depuis 2014. La décoration, comme celle de beaucoup d’édifices similaires, est ostentatoire, alors qu’ils n’étaient que des lieux de conservation de l’ensemble des fonds des modestes épargnants.
Étape 3 : Barbecane de la porte Saint-Jean
Au Moyen Age, la ville est entourée de remparts. Deux rues principales la traversent : la rue Saint-Gelais et la rue Saint-Jean. Elles se terminent chacune par une porte de ville protégée par une barbacane, bastion avancé percé de meurtrières. Seules les fondations de la barbecane de la place Saint-Jean sont conservées aujourd'hui.
A cette époque, la rue Saint-Jean est une rue marchande très animée et bruyante, bordée d’auberges et qui descend jusqu’aux anciennes halles (rue Victor Hugo). Elle permet la traversée complète de la vieille ville, du Sud au Nord. Cet axe Paris-La Rochelle est suivi par les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle venant de Parthenay et qui se recueillent dans la chapelle Saint-Jacques de Notre-Dame de Niort.
Étape 4 : Quartier Saint-Florent
Saint-Florent appartenait jadis à l’élection, à la châtellenie et au siège royal de Niort. Cette ancienne petite cité ouvrière des salariés des usines de contreplaqués Rougier et de la gare de triage SNCF est rattachée à la commune de Niort en 1969. Aujourd’hui, le quartier accueille une zone industrielle ainsi que l’hippodrome et le golf-club de Niort. L’ancienne gare de triage de Romagné, nommé le village nègre en raison de la fumée des locomotives qui noircissaient les murs, est devenue aujourd'ui une plateforme intermodulable faisant de Niort un carrefour logistique pour les trains de marchandises de la région parisienne et du port de La Rochelle.
Étape 5 : Église Saint-Florent
Cette ancienne cité ouvrière des salariés des usines de contreplaqués Rougier et de la gare de triage SNCF est rattachée à la commune de Niort en 1969.
Son église du XIè-XIIè s. est élevée au bord du chemin de St-Jacques de Compostelle menant à St-Jean d’Angély. Sa haute façade quasiment aveugle est percée d’une porte en plein-cintre et est surmontée d’un clocher-peigne à deux baies. Remarquez le réemploi dans sa maçonnerie de quatre sculptures préromanes en forme de cadre. S’agit-il de la représentation de la vie de l’homme ou de celle de saint Florent et de deux figurations de l’Annonciation et de la Visitation ?
Saint Florent, soldat romain converti et ordonné prêtre par saint Martin, vit en ermite dans une grotte, près de la Loire. D’après la légende, il rend la vue aux aveugles, guérit les infirmes et délivre les démoniaques. Il meurt à l’âge canonique de 123 ans à la fin du IVè s.
Étape 6 : Hôpital de Niort
Ce site a toujours eu une vocation hospitalière depuis le Moyen Age : L’aumônerie séculière de Saint-James de 1204 à 1681 pour l’accueil des pèlerins, des pauvres et des malades hors les murs de la ville.
; L’hôpital général à partir de 1665 pour lutter contre la mendicité en y enfermant les gueux.
; Le centre hospitalier Georges Renon (*) bâti de 1924 à 44 et deuxième hôpital de France à l’époque de par ses dimensions et ses équipements modernes.
(*) Chirugien, professeur et rénovateur de l’hôpital de Niort de 1905 à 42.
Le nouvel hôpital, ouvert en 1983, est aujourd’hui le premier employeur des Deux-Sèvres.
Vous êtes actuellement dans la cour du cloître de l’ancien couvent des Filles de la Sagesse, gestionnaires de l’établissement de 1729 à 1977 !
Étape 7 : Hippodrome de Niort-Romagné
Fondée en 1860, la société des courses de Niort est une des plus anciennes associations niortaises. Les premières courses ont lieu en 1879 dans la prairie de Noron. Dès 1906, un véritable hippodrome est aménagé chemin du Lac. Outre la piste, des tribunes sont érigées, ainsi que la maison du gardien.
C’est en 1986 qu’un accord est conclu entre la mairie de Niort et l’association qui fait don du site à la collectivité contre un engagement de son entretien pendant 50 ans.
Dans les années 2000, 1 M€, autofinancé à hauteur de 80%, est injecté par la société dans l’aménagement du site (bar, tour, sandwicherie, boxes supplémentaires, vestiaires, hall pour la prise des paris et restaurant).
Des pistes sont aménagées (trot, plat et obstacle) proches du golf, ce qui garantit un environnement entretenu avec soin.
Les 5 réunions par an (40 courses environ) sont classées en 2è catégorie (de 1 à 3).
Étape 8 : Acclameur de Niort
Tête de réseau du Pôle d’activités sports-loisirs-santé et destination spectacle majeure du Grand Ouest.
Inaugurée en 2012, cet établissement est un mix culture-sport au format XL.
Mini-Zénith niortais de 2.300 places assises à 3.500 places si le public du parterre est debout.
La plus grande halle des sports de Poitou-Charentes. Sport-spectacle régional : compétitions de jeux de balles (hand-ball, volley, basket, tennis, tennis de table). 3.000 supporters en gradins.
Le gymnase : une salle partagée pour les arts martiaux et l’escrime (dojo et 4 pistes d’escrime).
La Verticale : l’un des plus grands murs d’escalade artificiels de France homologué pour les compétitions internationales (16 m. de haut, 42 de long et 5 de dévers ; définition d’une quarantaine de voies), grill pour s’adonner aux pratiques du cirque et de l’acrobatie, gradins rétractables de 1.000 places…
Étape 9 : Aérodrome de Niort-Marais Poitevin
Au début du XXè s., l'Etat achète 45 ha afin de créer un terrain de manoeuvres pour le 7è régiment de Hussards de Niort, en remplacement de celui de la route d'Echiré trop petit. Puis, il est agrandi pour devenir un champ d'aviation.
En 1910, la Société niortaise des fêtes de charité organise la Semaine de l’aviation, la 1ère rencontre régionale de l’aviation. Jacques de Lesseps, fils du célèbre aviateur, réalise un vol de 24 mn après un virage “majestueux” au-dessus de la Brèche.
En 1931, lors du grand meeting aérien devant clôturer la 9è foire-exposition de Niort, Raymond Villechanoux, as de la voltige de la maison Louis-Blériot, s’écrase à proximité des premiers spectateurs. Un monument commémoratif est érigé sur place en sa mémoire.
Plusieurs personnalités foulent son tarmac : le président François Mitterrand en 1992, le Dalaï Lama en 2004, le prince Albert II de Monaco en 2012…
Étape 10 : Vignoble souchéen
Dès le XIIè s., la plaine de Niort est couverte en partie de vignes dont les vins nouveaux sont prisés des rois François 1er et Henri IV. Puis, la production baisse jusqu'au XVIIè s. et pâtit de la crise du phylloxera à la fin du XIXè s.
Au début du XIXè s., le coteau sud de la vallée du Lambon est partagé en terres labourables et vignobles donnant, selon le préfet Dupin, des vins de très basse qualité. Avant la seconde Guerre Mondiale, Souché est réputée pour ses vins rouges, rosés et blancs ; la culture étant traitée naturellement contre les maladies avec de la bouillie bordelaise et la plantation de dahlias devant les rangs de vigne. Comme les roses, ces fleurs servent de préventif en cas de contagion, car elles sont touchées avant la vigne.
La coutume annuelle voulait que l’alambic du bouilleur de cru soit installé rue du Château d’eau afin de distiller l’alcool du vin.
Étape 11 : Château de la Moujaterie
Point de vue depuis le chemin des Roches.
Elle est le siège de la justice locale relevant du marquisat de Dampierre et la maison de ville du seigneur. Mais, peut-être fut-elle un ancien fief possédé par une abbaye ; son nom découlant de moniaterie signifiant moine ?
Au XVIIè s., elle dépend de Jean de la Cassaigne, maréchal des armées du roi, puis de son fils Charles, capitaine des gardes du prince de Condé ; au XVIIIè s., de Michel-André de Lavault, marchand à Niort, puis de l’écuyer Jacques Grellet des Prades de Fleurelle.
Un nouveau château est bâti en 1806 près de l’ancienne demeure seigneuriale. Son parc thématique est détruit à la fin du XIXè s. Ne subsiste du plus important pigeonnier de Souché que la base. Partagé en deux par la ligne ferroviaire Paris-Bordeaux, le domaine est, plus tard, démantelé en lots ; le château transformé en appartements locatifs à la fin du XXè s.
Étape 12 : Église Saint Maixent de Souché
Bâti à flanc de coteau, l’édifice roman relève de l'abbaye de St-Maixent et appartient à l'archiprêtré d'Exoudun jusqu'à la Révolution française.
Ravagé lors des guerres de Religion, restauré partiellement au XVIIè s., il est agrandi à la fin du XVIIIè s. suite à l’augmentation du nombre de catholiques en proportion de la diminution du nombre de protestants. Les voûtes d’origine s’écroulent au cours des travaux, à cause de l’incompétence de l’entrepreneur Fillon, au dire de la paroisse, accusé d’avoir entreposé sur le toit des matériaux pour s’éviter la peine et les frais de les descendre et remonter et d’avoir enlevé les pierres de la base d’un pilier. De 7 à 800 tuiles ont été retirées des décombres ! Sa nef unique est aujourd’hui charpentée.
La statue du clocher, restauré en 1857, représente saint Maixent logé dans une niche à dais néogothique et foulant la fée serpente Mélusine.
Étape 13 : Ancien café-guinguette "Le Robinson"
Jusqu'en 1960, ce restaurant est le lieu d’accueil de la très ancienne fête champêtre souchéenne La Balade aux oeufs durs et aux pissenlits où sont cuits les œufs fermiers et nettoyé la récolte de la veille ramassée par les anciens dans les prés et les abords de la rivière du Lambon, en privilégiant ceux poussés sur les taupinières parce que cela leur conférait une belle blancheur. Avant et depuis la fin du XIXè s., le dîner se déroulait dans les auberges et la danse dans les granges. Le Robinson ferme quatre ans après.
Le Souchéen vient pour le Mercredi des Cendres, premier mercredi de Carême (temps de jeûne), enterrer Mardi Gras. Le jour J, les magasins et ateliers sont clos, les enfants déguisés, un manège de chevaux de bois dressé, une retraite aux flambeaux et un bal organisés le soir.
Reprise en 1979, elle est victime de son succès et déplacée en 1994 à Noron.
Étape 14 : Ruisseau "Le Lambon"
Mentionnée dès le XVè s., ce ruisseau semi-souterrain prend sa source au nord du plateau mellois, arrive à Souché proche du lieu-dit Bigoron, serpente le quartier sur 5 km, puis se jette dans la Sèvre Niortaise, au-dessus de Niort ; la fontaine du Vivier, alimentant la ville, est sans doute formée par ses résurgences.
En 1962, il est élargit en raison de l’étroitesse de son lit et l’écroulement des murs de la berge. En 1997, est créée l’Association pour la Restauration du Lambon et de ses Affluents (ARLA), présidée à l’époque par la députée Perrin-Gaillard, qui, l’année suivante, recrute un technicien de rivière. En 2001, sa restauration débute, puis en 2010, les statuts de l’ARLA ne permettant pas d’entreprendre les travaux d’intérêt général exigé par la Directive Cadre sur l’Eau, est fondé le Syndicat mixte pour la Restauration du Lambon et de ses Affluents (SYRLA).
Étape 15 : Logis de Fleurelle
Situé entre l’église et le château de la Seigneurie, le logis est le bien, dans les années 1630, d'Antoine Creusé, père de Pierre, riche marchand calviniste installé à Niort, ainsi que la maison de la bourgeoisie, proche de Souché et dans la famille jusqu'en 1710. Puis, au XVIIIè s., il est le domaine de M. de la Borde de Saint-Offrange.
Le logis du XVè s. est remanié au XIXè s. Des vestiges subsistent : porte ogivale, escalier à vis, cheminée transformée en four à pain au XVIIIè s., cave voûtée, linteau blasonné des clefs de st Pierre et restes de la double enceinte rue du Vieux-Puits.
Ses anciennes tours de défense du XVIè-XVIIè s. (découverte de boulets) sont transformées en fuies : celles-ci étant caractéristiques d’une occupation par un propriétaire qui ne relève pas de la noblesse, car les trous de boulins ne descendent pas jusqu’au sol contrairement à celle de la Moujaterie.
Étape 16 : Chemin des Brouettes
Pour bien vous recevoir : Ses 80 cm de large n'autorisent que le passage d’une charrette à main d'où son nom et permettent d'accéder aux jardins situés derrière les maisons et au bord du Lambon.
Montés sans mortier, ni terre, sinon le lierre s’installe, ses deux murs de pierres sèches le bordant sont inclinés afin de résister à la poussée de la terre. Leurs chapeaux sont composés de pierres plates alignées en épi. Des trous de 40 à 60 cm servent pour l’évacuation de l’eau en cas d’inondations.
En 2016, est lancé un chantier participatif de reconstruction avec les pierres de murs écroulés et également issues des fondations du donjon de Niort.
Étape 17 : Ancienne chapelle priorale de Croizé
Cité dès 1300, le prieuré appartient à l’ordre de St-Thomas-des-Croisés, ordre de chevalerie créé par Richard Coeur de Lion, sans doute vers 1190 ; relève du doyenné de St-André de Niort et de la paroisse de Sciecq. A la fin du XVIè s.., Agrippa d'Aubigné, baron de Surimeau, s'en empare. En 1608, afin de doter l’Oratoire de Niort, Jacques Gastaud en revendique la propriété auprès du pape qui lui en donne les provisions. A la Révolution, une partie du domaine de Croisette est acquise par Baugier, bourgeois de Niort. Plus tard, c'est une ferme.
Que reste-t-il du prieuré ? Une chapelle romane ; une crucifixion naïvement sculptée du XIVè ou XVè s., en forme de retable, sur la façade occidentale ; une plate-tombe du XIIIè-XIVè s. dans le dallage de la chapelle (celle d’un membre de la famille Lucy ?). Richard de Lucy, proche d’Henri II, excommunié par Becket en 1166, eut un rôle dans sa mort.
Étape 18 : Le moulin d'Âne
Le moulin d'Âne se situe Rue du Moulin d'Âne à l'entrée du Pont de Surimeau, reliant le quartier de Sainte-Pezenne à celui de Surimeau. Le nom donné à ce moulin a beaucoup évolué au fil des siècles, mais il semble qu'une racine, commune à tous ces noms ait traversé le temps.
Étape 19 : Château de Chantemerle
Bien que son nom dérive de Canta Merla (référence à des terres incultes où les activités de l’agriculture ne sont guère possibles, sauf à écouter chanter les merles), cette ancienne exploitation agricole bourgeoise s'inscrit dans les grands mouvements industriels de rationalisation du milieu du XIXè s. (expérimentation d’un nouvel art de vivre au contact d’une nature domestiquée et des nouvelles technologies agronomiques). Elle répond à un souci d’autosuffisance par la présence d’une laiterie, d’une chambre froide, d’un four à pain, d’un château d'eau, d’une glacière… (équipements permettant la transformation et la consommation des produits du domaine).
Achetée en 1990 par la Ville de Niort, elle accueille de nos jours un centre de loisirs.
Le château est un pastiche de l’architecture du XVIIè et XVIIIè s. et son parc regroupe un bois, une plaine et une zone humide en bordure de Sèvre.
Étape 20 : Ancienne abbaye de Saint-Liguaire
St-Liguaire vient de saint Léger, abbé de St-Maixent et évêque d’Autun au VIIè s., le patois local ayant déformé ce nom en Léodogaire.
Son abbaye bénédictine est fondée en 961 par Elbes, abbé de St-Maixent, à l’initiative de son frère Guillaume Tête d’Etoupe, 2ème comte de Poitou. Ses moines cultivaient les fertiles alluvions de la Sèvre, asséchaient le marais de Bessines et entretenaient l’écluse de La Roussille.
Maintes fois rebâti après les guerres de Cent Ans et de Religion, le monastère est vendu en 1791. La salle du chapitre du XVIè s. est l’un de ses derniers vestiges et 3 fragments d’os de l’unique reliquaire connu (St-Léger-du-Bois, diocèse d’Angers) sont donnés en 1962 à l’église Ste-Marie-Madeleine à l’occasion de son millénaire.
A voir aussi : les 2 clefs de voûte du cloître Renaissance représentant des têtes d’empereurs réutilisées sur le portail de l’école Ste-Macrine.
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