Le chemin de Vendée – Vers Compostelle
Détail de l'itinéraire
Description
Le chemin de Vendée – Vers Compostelle
Distance :60,0 km
Votre itinéraire
Étape 1 : Maison de la meunerie
Site patrimonial unique et exceptionnel au cœur de la vallée de l’Autise. C’est dans la petite cité de caractère de Nieul-sur-l’Autise, que la roue de son moulin s’active. Cet ensemble bâti – constitué d’une grange dotée d’un four à pain, d’un moulin à eau en capacité de produire de la farine et d’une maison d’habitation – date de 1728. En 2017, d’importants travaux de réhabilitation, de mises aux normes et des nouveaux aménagements muséographiques ont été entrepris par la Communauté de Communes Vendée Sèvre Autise grâce aux conseils et accompagnements du département de la Vendée, du Parc Naturel du Marais poitevin et l’association des Gueurnivelles. Le parcours s’allonge et s’accompagne d’une balade sonore. Les visiteurs sont entraînés dans une fiction qui aux moyens scénographiques modernes, les plongent dans l’histoire du début du XXème et l’univers de la meunerie jusqu’à nos jours.
Étape 2 : Abbaye Nieul sur l’Autize
Construite dès 1068 à la demande du seigneur de Vouvant et grâce aux dons des ducs d'Aquitaine. Accueille en 1141 Aliénor d'Aquitaine. L'abbaye se voit accorder le statut d'abbaye royale et connaît une période de prospérité. S'unissant aux abbayes de Maillezais, Saint-Michel-en-l'Herm, Saint-Maixent et l'Absie, les moines de Nieul entreprennent une campagne d'aménagement du Marais. Les Guerres de Religion causent très vite sa ruine. L'abbaye est peu à peu délaissée, la vie monastique y disparaît. À la suite de la Révolution française, terres et bâtiments sont vendus comme Biens Nationaux. En 1968, le Conseil Départemental de la Vendée rachète l'abbaye puis lance un projet de restauration et de mise en valeur. L'abbaye reste à ce jour l'un des plus précieux témoins du patrimoine religieux bas-poitevin.
Étape 3 : Abbaye de Maillezais
Partez à la découverte des bâtisseurs de cathédrales, au cœur de vestiges majestueux animés par le Département de la Vendée. Forteresse, abbaye puis cathédrale, Maillezais s’est développée au cours des siècles pour devenir un puissant centre religieux, économique et artistique qui a attiré des personnages comme Agrippa d’Aubigné ou Rabelais. Les ruines de cet ensemble architectural s’élèvent sur une île dominant le Marais Poitevin.
Surplombant les canaux creusés par les moines, l’hôtellerie, le cloître, les réserves souterraines et l’église témoignent d’une riche histoire.
Amusez-vous en famille : A la recherche des reliques de St Rigomer, carnets d’aventures.
Spectacles d’été : Rabelais, l’extraordinaire. Moine se passionnant pour la Réforme, il entend bâtir une œuvre idéale.
Le marin du marais : Venu du futur, Marin vous narre l’histoire de ce milieu riche d’une grande biodiversité.
Étape 4 : Château de Sazay
Propriété privée. Datant de 1820-27, bâtie sur une ancienne forteresse médiévale qui servit dans la lutte contre les Protestants de La Rochelle et de Saint-Jean-d'Angély. Logis de plan rectangulaire cantonné d'ailes basses en retour d'équerre, deux pavillons et une clôture basse en fer à cheval. Une ferme a été construite ainsi qu'un pigeonnier. Style adopté : le néo-classicisme : cinq travées de baies régulières et rectangulaires, un avant-corps central sous fronton triangulaire, une corniche à denticules, bandeau horizontal entre deux niveaux, porte encadrée de pilastres, garde-corps en ferronnerie. Le côté jardin présente un péristyle à deux colonnes supportant un balcon, un chambranle à fasce autour des baies et un larmier sur chacune d'elles. A l'intérieur les dispositions d'origine subsistent. Conservation de leurs cheminées décorées, des plafonds en plâtre et quelques boiseries.
Étape 5 : Port de Mauzé
Le seigneur de Mauzé "fait trancher des terres" en 1315 pour créer un port. En 1714, l’ingénieur du roi Claude Masse visite le port de Chaban et de Mauzé qui est menacé de ruine. Un projet de canal est examiné en 1808 par Napoléon 1er. De 1843 à 45, le canal du Mignon est aménagé de l’écluse de Bazoin jusqu’au port de Gueux (près de Sazay), puis prolongé de 1880 à 83 jusqu’à Mauzé pour relier la commune à la mer par la Sèvre Niortaise et permettre le transport par gabare de marchandises. Rapidement concurrencé par le rail, puis la route, le plus grand port de la Venise Verte est bientôt abandonné. En 1996, il est réhabilité dans le cadre des Grands Travaux du Marais poitevin, mais demeure inaccessible aux bateaux puisque le canal est actuellement navigable de Bazoin jusqu’à un peu en amont de La Grève-s.-le-Mignon.
Étape 6 : Église Saint Pierre à Mauzé sur le Mignon
Construite vers 1080, L'église a été incendiée par les protestants en 1568. Elle a été rebâtie en 1683-1684. L'église avait appartenu au diocèse de Saintes, et à partir de 1648 au diocèse de La Rochelle. Depuis 1802 Mauzé est rattaché au diocèse de Poitiers.
Étape 7 : Statue René Caillé
Buste en bronze érigé en l’honneur de l’explorateur René Caillié (1799-1838), le premier à revenir de Tombouctou, considéré comme le premier « africaniste » : respectueux des hommes et civilisations qu’il a rencontrés, il dénonce l’esclavage et la condition des femmes.
Étape 8 : Le château de Surgères
Le château médiéval a été plusieurs fois modifié au gré de ses propriétaires, depuis les Maingot jusqu’à nos jours. Les Maingot sont les premiers seigneurs à habiter ce logis, ils jouent un rôle politique tout au long de leur domination. Au XIIème siècle, le château comptait 24 tours identiques à celle de la « Tour Hélène ». Il reste encore l’enceinte édifiée au XVIème siècle. Elle protège des bâtiments seigneuriaux du XVIIIème siècle ainsi que l’Église Notre-Dame. Le château du XVIIIème siècle est construit par François de la Rochefoucauld, fils cadet de Charles François, marquis de Surgères. L’année 1832 marque la fin de la dynastie des seigneurs de Surgères, le château est acheté par le barron Couppé. Il est ensuite vendu à la ville de Surgères en 1856.
Étape 9 : La porte renaissance
Cette construction date du XVIIème siècle. Cependant, la décoration est empruntée au XVIème siècle. Cette porte est destinée à marquer l’entrée du domaine privé du château. Elle marque aussi une coupure avec le domaine religieux. A l’origine, une porte cochère en plein cintre prenait place avec une porte piétonne, également en plein cintre, à sa droite. La construction de la porte de gauche est beaucoup plus récente. Sa dénomination « Renaissance » tient à l’élégance de sa décoration : colonnes cannelées, agrafes à feuilles d’acanthe, arcatures moulurées, palmettes des corniches, à l’entablement des crânes de bovidés (bucranes) ornés de cordons à glands.
Étape 10 : La Tour Hélène
Symbole de la ville de Surgères, la tour a reçu le nom de "Tour Hélène", en hommage à Hélène de Fonsèque. Fille du Seigneur de Surgères, Hélène, intelligente et cultivée, fréquente le salon de la Maréchale de Retz où se rassemblent les poètes de l’époque, au nombre desquels Ronsard. Attiré par son esprit, il en fait sa muse. Il écrit pour elle le « Sonnet pour Hélène ». Fille Demoiselle de la Reine Catherine de Médicis, à la mort de cette dernière, Hélène retourne à Surgères où elle fait construire un hospice. Elle meurt en son château le 15 janvier 1618, à 72 ans. La tour est un vestige de l’important logis seigneurial de pierre édifié au XIIème siècle. A cette époque, les Seigneurs de Surgères, riches et puissants, remplacent le fragile et vétuste donjon de bois par un logis qui s’étendra de la tour Hélène jusqu’à la muraille au fond du parc.
Étape 11 : Église Notre-Dame
Au XIè siècle, Hugues Maingot fait construire, sous la maîtrise d’ouvrage des Abbés de Vendôme, Notre-Dame-de-Surgères. L’intérieur comme l’extérieur sont un chef d’œuvre de l’art roman saintongeais et aunisien. La forteresse, dont il ne subsiste plus que les remparts aujourd’hui, est édifiée au XIIème siècle. Au XVè-XVIè siècle, le Château et l’Église vivent des destructions et des reconstructions au rythme des aléas de la Guerre de 100 an. La crypte de l’Eglise Notre-Dame renfermait les tombes des anciens seigneurs du Château de Surgères. Sous la Révolution Française les tombes ont été saccagées.
Étape 12 : Le porche
Il constitue un accès direct au site historique de Surgères. Datant du XIIè siècle, c’est l’un des vestiges de la forteresse. Le porche, principale voie d’accès au château, est constitué d’une porte cochère et d’un double pont-levis reconstitué en 2014. Il ne restait, auparavant, que les alvéoles verticales où venaient se loger les poutres de levage des tabliers des 2 parties du pont. L’entrée piétonne est aujourd’hui murée mais possède toujours sa porte à gros clous datant sans doute du XVIè siècle. Au-dessus du porche, un corps de garde est coiffé d’une toiture à quatre pans d’ardoise. A droite du corps de garde, une petite porte murée s’ouvre sur les restes d’un chemin de ronde. A gauche de la porte cochère, trois petites portes devaient donner accès à des cachots, ainsi qu’à un escalier extérieur permettant d’accéder à la salle du corps de garde.
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