Circuit cyclable 10 – Découverte du Val-du-Mignon, 3 communes en 1
Détail de l'itinéraire
Description
Consignes de sécurité – Le port du casque est vivement conseillé. Je roule à droite. Je respecte le code de la route. Je vérifie l’état de mon vélo (freins et éclairage). Je reste sur les sentiers balisés. Je respecte le marais, site sensible et classé.
Circuit cyclable 10 – Découverte du Val-du-Mignon, 3 communes en 1
Distance :20,2 km
Votre itinéraire
Étape 1 : Usseau
Lieu de passage entre la plaine d’Aunis, le Marais Poitevin et la mer, Usseau dérive de Ussena signifiant une butte plantée de vignes. Rattachée au canton de Mauzé-sur-le-Mignon, la commune est composée de cinq hameaux surnommés localement les écarts : Antigny, Le Grand Breuil, Olbreuse, Le Plénisseau et Ussolière. Situé au carrefour d’une ancienne voie romaine menant de Saintes à Nantes, le village raconte 2000 ans d’histoire locale. Des vestiges de plusieurs sites antiques ont été révélés lors du creusement de tranchées, de travaux de jardinage ou de labours. Ancien centre huguenot, Usseau est le berceau d’Eléonore Desmier née en 1639 à Olbreuse. Par le jeu des mariages, sa descendance est présente dans dix-sept dynasties européennes, d’où son surnom de grand-mère de l’Europe. Tous les deux ans, un spectacle estival est organisé dans la cour de son château afin d’y honorer sa mémoire.
Étape 2 : Église Saint-Pierre
A la fin du Xème siècle, Guillaume, seigneur d’Usseau, donne le prieuré bénédictin Saint-Pierre à l’abbaye de Saint-Florent située à Saumur. L’église du XIIème siècle est agrandit au XIVème siècle. Elle est dévastée pendant les guerres de Religion. Les parties hautes sont remaniées par la suite. Sa façade occidentale est flanquée de contreforts couronnés d’éléments circulaires en débord correspondant à des souches d’échauguettes rappelant que l’édifice était fortifié.
A voir : sarcophages médiévaux provenant de fouilles archéologiques, un sarcophage incomplet orné de croix sur hampe à la tête et au fond, pierres tombales des XVIIème et XVIIIème siècles.
Étape 3 : Eléonore Desmier d’Olbreuse
Elle est l’épouse du duc de Brunswick-Lunebourg-Zell, électeur de Hanovre. En 1685, elle accueille dans son duché toute la noblesse protestante poitevine inquiétée. Par le jeu des mariages, le sang des d’Olbreuse est présent dans 17 dynasties européennes, d’où son surnom de grand-mère de l’Europe. Il existe une relation généalogique avec la famille Mitterrand.
Étape 4 : Le château d'Olbreuse
Reconstruit au XIIIème ou XIVème siècle, le château est composé d'un quadrilatère flanqué de quatre tours d’angle de quatre étages de meurtrières pour se préserver des bandes de rôdeurs pendant les guerres. Un des murs est supprimé en 1760 pour permettre l'édification d'une aile perpendiculaire au logis central, l'agrandissement des fenêtres et l'exhaussement du premier étage du corps principal. A la fin du XIXème siècle, l'étage de l'aile est rehaussé, son toit est remplacé par une charpente recouverte de zinc et la tour du fond est démolie. Après une lente dégradation faute de moyens financiers, le château est rénové en 1967 par Christiane Desmier d’Olbreuse et son époux Félix Maingueneau. Il est inscrit en 1973.
Propriété privée. Visite guidée gratuite des extérieurs de juillet à mi-août. Pour plus d’info, contacter Geneviève de Réals 05.49.04.98.65. et [email protected]
Étape 5 : Priaire(s), son histoire – partie 1
L'une des communes la plus méridionale de la Communauté d’Agglomération de Niort, à la limite des Deux-Sèvres et de la Charente-Maritime, la moins étendue et peuplée du canton de Mauzé-sur-le-Mignon, Priaire(s), qui s’écrit avec ou sans s final, est citée pour la première fois en 1044 dans le cartulaire de l’abbaye de Saint-Jean-d’Angély et appartenait à l’Aunis en relevant de la généralité et de l’élection de La Rochelle, puis des Deux-Sèvres en 1790. Son terroir était autrefois dans l’une des zones d’appellation du Cognac. La vigne, cultivée sur une importante superficie, produisait une excellente eau-de-vie jusqu’à la crise du phylloxera de 1873 laissant progressivement la place aux laiteries coopératives et aux cultures de céréales.
Étape 6 : Priaire(s), son histoire – partie 2
En 2019, le village fusionne avec Usseau et Thorigny-sur-le-Mignon pour former la commune nouvelle de Val-du-Mignon et en devient une commune déléguée dont le chef-lieu est Usseau. Empreinte de ruralité, elle accueille aujourd’hui la seule exploitation du département certifiée agriculture raisonnée et un producteur de tabac. C’est en prenant le temps de flâner le long de la Subite et de la Coudre qu’on découvre la richesse du patrimoine bâti fortement inspiré de l’architecture du département charentais voisin.
Sa butte calcaire et chaude est aussi propice à l’épanouissement d’une trentaine de variétés d’orchidées grandissant dans les bois et le long des bermes (chemins étroits ménagés entre un canal et une levée de terre) : Orchis bouc, Ophrys araignée, Ophrys bécasse, Orchis homme-pendu, Néottie nid-d’oiseau…
Étape 7 : Église Notre-Dame
Dans une charte de juillet 1039, Guillaume 1er, seigneur de Parthenay (990-1054), invité par le pape Jean XIX à prendre sous sa protection l’abbaye de Saint-Jean-d’Angély, lui attribue la cour (curtis) de Priaire(s). Cette donation est à l’origine de la fondation du prieuré (aujourd’hui disparu). Jadis dépendant du diocèse de Saintes et de l’archiprêtré de Surgères, l’église est réunie à la paroisse d’Usseau en 1813. Elle remplace l’ancien sanctuaire dont les visites de 1688 et de 1718 soulignaient la pauvreté.
A voir : fonts baptismaux de 1629 et curieux clocher-mur en arc en accolade orné de crochets et sommé d’une croix.
Étape 8 : Thorigny-sur-le-Mignon, son histoire – partie 1
La plus petite commune de la Communauté d’Agglomération de Niort, située à la pointe Sud-Ouest du canton de Beauvoir-sur-Niort, est dénommée ainsi pour la distinguer de celle de Thorigné, proche de Celles-sur-Belle. Le bourg s'est développé sur la rive gauche de la rivière du Mignon. Au Moyen Age, la seigneurie dépend de l’élection de Saint-Jean-d’Angély, de la généralité de La Rochelle et de la seigneurie de Frontenay d’où une triple appartenance aux provinces de la Saintonge, de l’Aunis et du Poitou, génératrice de complications. Les édifices datent principalement du XIXème siècle ; les plus vieux se situant proche de l’ancien moulin à eau du XVIIIème siècle.
Étape 9 : Thorigny-sur-le-Mignon, son histoire – partie 2
L'absence de décor sur les façades et les encadrements simples traduisent un habitat modeste tourné vers l'agriculture. En 2019, le village fusionne avec Usseau et Priaires pour former la commune nouvelle de Val-du-Mignon et en devient une commune déléguée dont le chef-lieu est Usseau.
Thorigny a pour cœur l’église Notre-Dame et, comptant le plus petit nombre d’habitants, forme une grande famille. Tourné vers l’agriculture et l’élevage, le village organise chaque été dans son parc des marchés fermiers et sa traditionnelle fête champêtre, le dernier week-end d’août. Il est aussi le point de départ de quatre randonnées pédestres et VTT.
Étape 10 : Le bois de Beaulieu
Ce poumon vert de 73 hectares, situé à l'ouest de la commune, est identifié en 2002 comme une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) par le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN).
Étape 11 : Église Notre-Dame
L’église est bâtie en 1041 par l’abbaye de Saint-Maixent. Au XIVème siècle, une redevance de trois florins d’or est versée à l’évêque de Saintes. Bien national à la Révolution, le sanctuaire est démoli par son acquéreur et la paroisse rattachée à celle de Belleville. Une souscription lancée par les habitants et une subvention de l’Etat aboutissent en 1829 à la bénédiction de la nouvelle église par le doyen de Beauvoir-sur-Niort. En 1851, le curé est installé après l’achat d’un presbytère. Depuis 1908, la paroisse dépend de Saint-Etienne-la-Cigogne. Deux chantiers de jeunes bénévoles franco-polonais ont réalisé une fresque et trois vitraux pour l’édifice, ainsi que le portail ajouré du cimetière dessinant un soleil levant (clin d’œil au tournesol, appelé soleil, ornant les plaques de rue et en écho avec celui de la fresque de l’église).
Étape 12 : Le gîte d'étape de la Ferme Giraud
Situé près de l’ancien moulin, l'ancienne exploitation agricole figure sur le cadastre napoléonien de 1819. Son bâtiment principal est composé de deux niveaux d’élévation au sud correspondant aux pièces de vie ; un au nord pour le cellier et la grange. Sa façade sud présente des trous de boulin avec pierre d’envol qui témoignent de la présence d'un pigeonnier. A l'intérieur, sont conservés deux cheminées et un "potager". En face, les dépendances (abri pour animaux et fournil), de construction plus récente, délimitent la cour.
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