Détail de l'itinéraire
Description
Magné – Coulon – La Sotterie en canoë
Distance :8,1 km
Votre itinéraire
Étape 1 : Cale du Port de Magné
La commune de Magné, une île bordée par la Sèvre Niortaise et son affluent le Sevreau, a jeté par-dessus les cours d’eau quatre ponts dont le plus caractéristique est le pont-levis métallique, témoin de l’âge d’or du commerce fluvial au XIXème siècle. Ce trafic permettait d’exporter de la poterie, vieille industrie locale alimentée par le bri marin, argile du marais. Les cales servaient à accrocher les "batais" (barques traditionnelles à fond plat). Il en existait plusieurs dans le village.
Étape 2 : Le pont-levis de Magné
L’usage du pont en bois, bâti en 1853 en remplacement du bac, est interdit en 1896 suite à la rupture d’un madrier en chêne constituant le tablier, sous le passage d’une lourde charrette. L’actuel pont-levis métallique datant de 1901 supporte une charge de 10 t. Sa partie mobile permet de laisser passer les bateaux qui jadis empruntaient 9 barrages-écluses de Niort à Marans afin d’exporter du sel, du vin, des anguilles et de la poterie. Il fait partie des quatre ponts qui permettent d’accéder à l’île de Magné. Avant sa construction, le trajet était payant, assuré par un passeur.
En 1800, le préfet Dupin écrit : Des marchands de Limoges et du Blanc venaient acheter les anguilles qu’ils emmenaient par 10 ou 15 charretées à la fois. La poterie de Magné était une vieille industrie locale qui fabriquait des objets utilitaires et décoratifs, de même que des articles de dévotion vendus aux pèle
Étape 3 : Le bateau à chaines de Magné
Les bateaux à chaines font partie du paysage maraîchin. Celui de Magné a été remplacé en 2014 par un modèle en aluminium. Grace à leurs deux chaines de halages qui relient le bateau à la berge, il est libre à chacun de traverser la Sèvre à sa guise.
Étape 4 : L'écluse-barrage du Marais Pin
Cet ouvrage date du XIXème siècle et a été restauré en 2016.
Ce lieu comprend une maison éclusière de 1865 qui, inoccupée depuis 1987, est vendue en 2007 par la direction de l’Equipement, et un barrage-écluse avec passe à poissons. Cette dernière permet à de nombreux poissons de continuer leur migration en remontant le fleuve.
A proximité se situe la motte qui branle dont la légende de la fin du XIXème siècle raconte que le sol instable engloutissait dans les marécages les voyageurs malchanceux ! En fait, la motte, parcelle élevée et entourée de fossés (canaux) pour cultiver les légumes de la ferme, vacille sous le poids de ses visiteurs, surtout à l’époque des crues.
Écluse manuelle à fonctionnement semi automatisé (sans télécommande), ou portage.
Étape 5 : Port de Coulon
Aujourd’hui surnommé « capitale de la Venise Verte », Coulon fut un port très important par lequel passait les marchandises venant de l’Aunis, du Poitou et de la Saintonge.
Situé en bordure du rivage septentrional du golfe des Pictons, entre plaine et marais, cet ancien domaine colonial gallo-romain exploité par des coloni (ouvriers agricoles libres, mais liés à la terre) devient au XIème siècle un gros bourg rural ancré le long de la Sèvre Niortaise dont l’activité portuaire est intense du Moyen Age au XIXème siècle entre Niort et l’océan. Ce village servait à relier la plaine et le marais, avec comme axe de circulation principal la Sèvre. Le quai Louis Tardy, date du XIXème siècle.
Étape 6 : La passerelle de Coulon
La passerelle de Coulon qui traverse le fleuve fut installée à la fin du XIXème siècle suite à la noyade d’un jeune garçon qui traversait la Sèvre pour rentrer chez lui à La Repentie de Magné. Une première passerelle en bois fut construite en 1879. La passerelle sous laquelle vous passez aujourd’hui date de 1962.
Étape 7 : L'écluse de la Sotterie
Les ouvrages actuels sont construits entre 1862 et 1872. Les verts, situés sur le réseau navigable, sont la propriété de la DDE veillant au niveau du fleuve et les bleus appartiennent aux syndicats des marais mouillés régissant les réseaux adjacents (rigoles et conches). Deux hauteurs de plan d’eau sont définies pour chaque bief (partie d’une rivière comprise entre deux écluses et assurant le maintien d’une ligne d’eau suffisante pour la navigation), soit un seuil de niveau supérieur d’eau pour les saisons pluvieuses et inférieur pour la saison chaude. Elles permettent ainsi de concilier les intérêts publics (batellerie) et privés (agriculture). Situé sur l’ancien chemin de halage, le barrage-écluse de la Sotterie, classé en réserve de pêche, est restauré en 2006.
Écluse à fonctionnement manuel.
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