Niort, Vouillé, Aiffres – Entre Lambon et Guirande
Détail de l'itinéraire
Description
Consignes de sécurité – Le port du casque est vivement conseillé. Je roule à droite. Je respecte le code de la route. Je vérifie l’état de mon vélo (freins et éclairage). Je respecte le marais, site sensible et classé
-> Itinéraire non balisé
Niort, Vouillé, Aiffres – Entre Lambon et Guirande
Distance :40,5 km
Votre itinéraire
Étape 1 : Les jardins de la Brèche
2ème cœur de Niort et haut lieu marchand au XVIIIème siècle, la Brèche accueillit jusqu’au XXème siècle les grandes foires agricoles et industrielles de la région. Elle retrouve aujourd’hui une nouvelle jeunesse. Vaste espace végétalisé au cœur de la ville, elle est devenue le lieu de promenade et de rendez-vous préféré des familles et des plus jeunes. Profitez de son immense esplanade pour une pause gustative et de plaisir. Les terrasses des bars et des restaurants, à l’abri des platanes centenaires, vous permettront d’apprécier les déambulations musicales et autres spectacles culturels qui animent le centre historique et renforcent le lien entre la place de la Brèche et les bords de la Sèvre Niortaise. Vivez ce nouvel espace au cœur de la ville !
Étape 2 : Cimetière ancien
Vous pouvez accéder au cimetière ancien de Niort. Des visites guidées sont faites dans ce cimetière afin de comprendre les différents modes et styles funéraires à travers différentes époques. Diverses sépultures d’hommes des arts et de la culture s’y trouvent, des architectes, des musiciens, des peintres…
Étape 3 : Quartier souché
Ancien village rural établi sur les pentes du Lambon, aujourd'hui quartier de Niort et dont le vin était prisé des rois François 1er et Henry IV.
Étape 4 : Église Saint-Maixent de Souché
L’édifice roman est ravagé par les protestants, restauré partiellement au XVIIème siècle et agrandi au XVIIIème siècle. La statue du clocher représente saint Maixent logé dans une niche à dais néogothique et foulant la fée serpente Mélusine.
Étape 5 : Le Lambon
Le Lambon, affluent de la Sèvre Niortaise prend sa source à La Couarde. Son cours, intermittent, se franchit par des gués doublés de ponts de pierre. De 40,8 km de longueur, son bassin versant est de 108 km.
Étape 6 : Vouillé
A l’est de Niort, la commune aux cinq villages (Vouillé Bourg, Gascougnolles, Arthenay, La Rivière et Vaumoreau) se déroule autour de la verte vallée du Lambon. D’ailleurs, son patronyme découle du latin vallis clara signifiant vallée claire. Bien que citée pour la première fois en 1271, elle est occupée dès la Préhistoire. Au début du XXème siècle, le chanvre, cultivé dans la vallée du sieur Moreau (Vaumoreau), est utilisé pour confectionner du fil servant à tisser du linge. Le rouissage des tiges s’effectuait dans la rivière. Les maisons de maître, les longères, les pigeonniers et les murs en pierres sèches côtoient le nouveau centre-bourg et la place des Cinq Villages inaugurés en 2009. L’architecture rurale de Vouillé se découvre en empruntant ses venelles et nombreux chemins de randonnée.
Étape 7 : L’église Notre-Dame de Vouillé
Datant du XIIème, XIVème et XVème siècle, l’édifice est rénové par Sébastien d’Assailly, fondateur avec le duc de Béthune Charost des petites sœurs de la Providence dans la seconde moitié du XVIIIème siècle. En 1964, il est inscrit sur la liste supplémentaire des Monuments historiques.
Étape 8 : La bibliothèque populaire Ernest Pérochon
La plus petite bibliothèque de France est située au lieu-dit La Rivière, à côté de l’espace livres pour enfants et au sommet d’un triangle dont la base est l’ancien temple protestant et l’ex-école. Sa construction, encouragée par Paul Bert, ministre de l’Instruction publique, est possible grâce au maire d’Assailly autorisant son implantation sur une partie de sa propriété. De la taille d’un abribus, elle contient 2000 volumes dont les œuvres d’Ernest Pérochon, Prix Goncourt 1920 et ancien instituteur de Vouillé qui fréquentait l’humble établissement.
Étape 9 : Parc de la Mairie de Vouillé
Un endroit idéal pour faire une petite pause en milieu de parcours.
Étape 10 : Aiffres
Sa situation géographique située aux portes de l’Atlantique ou du Marais Poitevin, ses infrastructures et ses commerces donnent une vitalité urbaine et rurale de cette petite ville de 5.600 habitants. Forte de son attractivité résidentielle, Aiffres accorde une place importante à la culture et à la vie associative. Les incontournables Aiffricades et son carnaval de Printemps mettent en lumière la ville avec son église St-Pierre et sa croix hosannière du XIIème siècle, classée au titre des Monuments historiques. A vélo ou à pied, sur les chemins de randonnée, découvrez les sentiers du circuit de Mairé. Située à proximité des Mines d’Argent du Pays Mellois, organisez votre séjour au fil des 6.000 ans d’histoire.
Étape 11 : La croix hosannière d'Aiffres
La croix hosannière du cimetière date du XIIème siècle. Elle est classée Monument historique en 1889 et restaurée en 2000 suite à la tempête de 99. Sa base carrée soutient quatre colonnes soudées en croix à la manière des piliers d’église. Elle mesure 12 m. de haut et une croisette la couronne. Sa tablette de pierre orientée permettait le jour des rameaux, le dimanche précédant Pâques, la lecture de l’Evangile célébrant l’entrée de Jésus à Jérusalem, puis le dépôt sur le pupitre de rameaux bénis au chant du Hosanna (mot hébreu signifiant Sauve-nous, je t’en prie).
Étape 12 : L’église Saint-Maurice
L’église, des terres et des vignes sont données au XIème siècle aux moines de Saint-Cyprien de Poitiers par Guillaume et son épouse Arsendis pour mériter une place plus assurée au paradis. Remaniée, puis vendue en 1798 au marchand de Niort Pierre Dubois, elle est aujourd’hui une grange.
Étape 13 : L’église Saint-Pierre
Fondée par le comte de Poitou Guillaume VII (1088-1126) ou son successeur, sur une butte dominant la Guirande, un peu à l’écart du bourg, l’église est rattachée à l’archidiaconé de Brioux-sur-Boutonne et à l’archiprêtré de Melle. Mais, son origine est peut-être antérieure au XIème siècle au regard de son vocable qui est celui de la cathédrale de Poitiers. Ses parties les plus anciennes semblent d’ailleurs dater de cette époque. Au début de la Révolution, elle sert de dépôt de bois. Sous le Directoire, bien que rendue au culte grâce au prêtre Jean Belin, la croix, les statues, les meubles et les ornements sacerdotaux sont brûlés dans le pré de la cure. Menaçant ruine en 1816, des travaux sont alors entrepris (reconstruction du chœur en 1837, réparation en 1865 de l’autel de la Vierge jugé dans un état calamiteux en 1831 etc.).
Étape 14 : Hôpital de Niort
Fondation de l'hôpital en 1665. L'hôpital construit entre 1930 et 1940 par André Laborie est considéré comme le prototype idéal du centre hospitalier de province : concentration scientifique, transformation de l'hôpital en maison de santé ; ouverture de l'établissement à tous. L'édifice intègre les concepts hygiénistes promus par Renon : maximum d'air et de lumière ; éviter les excès de chaleur et de froid ; supprimer le bruit. L'architecte adapte les bâtiments existant au type de l'hôpital pavillonnaire, distinguant les pavillons selon les maladies et les malades. La construction des nouveaux bâtiments s'accompagne de la modernisation des anciens avec production d'eau chaude et égouts.
Étape 15 : Gare de Niort
La gare de Niort est mise en service en 1856 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Saint-Benoît à Niort. La section suivante de Niort à La Rochelle est ouverte en 1857 ce qu'attendait la compagnie pour effectuer l'inauguration de la totalité de sa ligne Poitiers – La Rochelle – Rochefort. Dans les années 1880, l'Administration des chemins de fer de l'État procède à plusieurs ouvertures de plusieurs lignes à voie unique. Ces ouvertures de lignes desservant directement la gare sont complétées par d'autres ouvertures plus lointaines mais permettant des relations avec des villes importantes comme Poitiers, La Rochelle, Bordeaux, Nantes. Cela fait de Niort une importante gare du réseau de l'État avec quotidiennement une moyenne de soixante-dix départs de trains (voyageurs ou marchandises) au début des années 1890.
Étape 16 : L'église Saint-Hilaire à Niort
Cette église du XIXème siècle de style néoroman byzantin, financée en partie par l'empereur Napoléon III et signée Pierre-Théophile Segrétain, premier architecte départemental des Deux-Sèvres, porte le patronyme de l'évangélisateur du Poitou, premier évêque de Poitiers au IVème siècle, Docteur de l’Eglise qui a donné son nom à 85 communes françaises dont Saint-Hilaire-la-Palud (Marais poitevin).
Une grande statue du saint est représentée sur la façade, dont la forme générale ressemble à celle de Notre-Dame la Grande de Poitiers. Il est encadré Saint Ambroise par, Docteur de l’Eglise latine, et Saint Athanase, Docteur de l’Eglise grecque, tous deux contemporains de l’évêque. Saint Hilaire fait le signe de bénédiction avec sa main droite, tient dans celle de gauche le livre de la Trinité et foule un monstre.
Elle est inscrite en 2015 sur la liste supplémentaire des Monuments historiques.
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